Quelle est la liberté de parole des scientifiques?

Pourquoi ces chercheurs, qui jouissent tout de même d’une sécurité d’emploi, ne peuvent-ils pas parler, réagir, protester? Ceux qui quittent sont-ils soumis à des ententes de confidentialité? Comment ont-ils l’intention de parler en 2015?

Et qu’en est-il dans les universités? Dans ces lieux du haut savoir, comme on les qualifie, est-ce qu’on peut encore parler d’une liberté de parole absolue pour les chercheurs universitaires? Pour Pierre Trudel, professeur de droit à l’Université de Montréal, en deuxième partie d’émission, la réponse est clairement non. L’université est un univers où il y a aussi de la compétition, des jeux de pouvoir, et on n’a pas tort, dit-il, d’imaginer que des chercheurs s’autocensurent davantage qu’avant, de peur que ça leur nuise, par exemple dans l’octroi des subventions de recherche.

Ce contenu a été mis à jour le 04/29/2015 à 11:29 AM.