Haine en ligne : Patrimoine canadien veut faire «vite, mais bien»

À l’heure actuelle, «il y a un besoin d’instaurer des mécanismes rapides et efficaces pour évacuer rapidement le discours haineux», poursuit Pierre Trudel.

En ligne, l’information circule très vite. Il faut qu’un juge examine rapidement si le contenu doit être retiré. C’est l’un des grands défis des juristes, confirme le professeur.

Les solutions ne manquent pas. Les experts mandatés vont notamment surveiller ce que font d’autres pays en la matière pour voir si le Canada pourrait s’en inspirer, souligne-t-il : «Au Royaume-Uni par exemple, il y a un devoir de prendre des précautions dans les opérations quotidiennes de leurs plateformes.»

Pierre Trudel évoque aussi la possibilité d’encadrer plus étroitement des plateformes comme Twitter ou TikTok pour qu’elles affinent leur système de surveillance des discours haineux et pour exiger qu’elles rendent des comptes.

Ce contenu a été mis à jour le 04/06/2022 à 10:11 AM.