Le harcèlement en ligne des jeunes femmes, un fléau

À l’heure actuelle, les plateformes des réseaux sociaux ne sont soumises à pratiquement aucune réglementation, indique Pierre Trudel, professeur en droit à l’Université de Montréal. « Elles se réglementent toutes seules, au fil des crises et selon l’indignation qu’elles soulèvent », résume-t-il. Comme intervenir sur les contenus constitue une dépense, ces entreprises privées le font uniquement lorsqu’elles se sentent forcées de le faire, dit-il.

Des pays comme le Royaume-Uni et l’Australie ont fait des propositions pour mieux encadrer les réseaux sociaux, par des lois, souligne le professeur spécialisé en droit du cyberespace. N’en déplaise aux gens qui crient à la censure lorsque ces propositions-là sont mises sur la table, Pierre Trudel estime qu’il s’agit de la seule façon de faire bouger ces entreprises privées qui vivent en monétisant les données de leurs utilisateurs.

Lien vers le rapport qui est relaté dans l’article de La Presse

Ce contenu a été mis à jour le 10/09/2020 à 6:26 PM.