La malréglementation : Une éthique de la recherche est-elle possible et à quelles conditions ?

Cet ouvrage pose un regard critique sur la régulation de l’activité de recherche au nom de l’éthique. Il démontre qu’au-delà des principes qui font consensus, la régulation de la recherche souffre d’un grave problème de malréglementation. Il est ici question de malréglementation comme, en d’autres milieux, il est question de malbouffe. Il y a malréglementation lorsque, s’appuyant sur des principes admis de tous, l’on multiplie les contraintes sans justifications sérieuses et sans pour autant accroître les protections recherchées.

À partir de différentes perspectives, les auteurs décrivent comment ce qui devait constituer une occasion de dialogue sur les valeurs et les enjeux de certains types de recherche s’est peu à peu transformé en un dispositif autoritaire, bureaucratique, marqué au coin de la procédure et de l’obsession du « formulaire de consentement ». Ce type de dispositif est imposé dans un vaste ensemble de situations qui ne présentent pas toutes les mêmes intensités de risque.

Une grande partie de la littérature sur l’éthique de la recherche s’attache à démontrer la nécessité de respecter les règles de bonne conduite. Moins nombreuses sont les tentatives de porter un regard critique sur les mécanismes régulateurs et de faire des suggestions concrètes pour s’affranchir de l’arbitraire. C’est le défi qu’ont voulu relever les auteurs de ce livre.

Ont contribué à cet ouvrage : Denise Avard, Karine Bédard, Karim Benyekhlef, Michel Bergeron, Guy Bourgeault, Marie-Chantal Fortin, Michel T. Giroux, Michèle S. Jean, Yann Joly, Bartha Maria Knoppers , Claude Laberge, Emmanuelle Lévesque, Sylvie Normandeau, Guy Rocher, Jack Siemiatycki, Jacques Simard, Pierre Trudel

 

Ce contenu a été mis à jour le 02/09/2015 à 5:56 PM.