En pause des réseaux sociaux pour retrouver une paix d’esprit

Dans les dernières semaines, plusieurs personnes ont fait les frais d’une pratique appelée doxxing, qui consiste à partager les coordonnées personnelles sur les réseaux sociaux. Ce fut le cas pour le Dr Horacio Arruda, la professeure de l’Université d’Ottawa, Verushka Lieutenant–Duval, ainsi que pour l’enseignant français assassiné, Samuel Paty.

Au Québec, cette pratique peut se résumer à une atteinte à la vie privée et faire l’objet d’une poursuite. Le partage peut même faire l’objet d’une poursuite criminelle s’il est accompagné de harcèlement ou de propos menaçants, explique Pierre Trudel, professeur en droit à l’Université de Montréal.

Or, le système de justice est encore beaucoup trop lent pour empêcher ce genre de publications de se répandre comme un feu de paille sur les réseaux sociaux.

« Ce qu’on aurait dû faire depuis longtemps, c’est de mettre en place des mécanismes beaucoup plus rapides pour que les lois soient appliquées à une bonne vitesse en ligne », dit M. Trudel.

Ce contenu a été mis à jour le 03/22/2021 à 12:29 PM.