La présomption d’innocence
Le Devoir, Opinion Pierre Trudel
10/31/2017
En ces jours de dénonciations publiques où des personnalités québécoises sont visées par des allégations d’agressions et de harcèlement sexuels, la présomption d’innocence a le dos large. Dès qu’il se dit quelque chose de compromettant, qu‘une enquête est lancée à l’égard d’une personne, des voix s’élèvent pour réclamer qu’on se taise au nom de la présomption d’innocence. Évidemment, la présomption d’innocence est une règle obligatoire pour les tribunaux, mais certains cèdent à la tentation de l’imposer au-delà du prétoire. Alors, elle prend à tort l’allure d’un prétexte commode pour mettre la sourdine sur des situations qui gênent.
Ce contenu a été mis à jour le 10/31/2017 à 1:57 PM.