La lutte contre le cyberharcèlement, un devoir

Lutter contre les féminicides et autres violences requiert des actions concrètes et efficaces. La semaine dernière, le gouvernement du Québec a franchi un pas en permettant l’imposition des bracelets anti-rapprochement pour compléter l’arsenal destiné à protéger les victimes de violence misogyne. Dans un autre registre, le juge Pierre Béliveau, de la Cour supérieure, a appliqué les lois protégeant le droit à la vie privée et a condamné un homme ayant publié par vengeance des informations personnelles et des images intimes à dédommager sa victime.

Il y a quelques semaines, la Cour européenne des droits de l’homme rendait une décision unanime statuant qu’il incombe aux États de protéger les citoyens contre les actes de cyberviolence, notamment la publication en ligne de photographies intimes sans autorisation, le harcèlement et l’usurpation d’identité. Cette décision conclut que la Russie a violé le droit au respect de la vie privée, garanti par l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme, pour ne pas avoir adéquatement protégé Mme Volodina contre la cyberviolence répétée de son ancien compagnon. Celui-ci avait créé de faux profils à son nom, publié ses photos intimes, suivi ses déplacements et lui avait lancé des menaces de mort sur les médias sociaux.

Ce contenu a été mis à jour le 12/07/2021 à 10:46 AM.