Netflix, le géant à amadouer
Voir Philippe Couture et Jean-Philippe Cipriani
21 avril 2016
« Netflix, l’incontournable plateforme vidéo, a depuis longtemps étalé ses tentacules au Québec, où son nombre d’abonnés est grandissant. Mais l’entreprise californienne offre peu de contenu local et refuse de jouer selon les règles de diffusion en vigueur chez nous. »
On peut notamment y lire:
«C’est deux poids, deux mesures, juge Pierre Trudel, professeur de droit à l’Université de Montréal. Vous avez des entreprises qui sont réglementées, et qui ont des obligations. Et vous avez des entreprises comme Netflix qui proposent la même chose, mais qui sont exemptées de toutes ces exigences.»
Bref, c’est Uber, version télé. À la différence que Netflix semble agir en parfaite légalité. Et c’est en partie la faute du CRTC, selon M. Trudel.
«En 1999, le CRTC a décidé de ne pas réglementer le contenu sur Internet, comme si ça n’existait pas. Il s’est privé de toute possibilité d’influencer la manière dont le marché allait évoluer. Et pendant des années, il a dit sans rire qu’il y avait lieu d’exempter toute entreprise qui opère sur Internet parce que ça n’a pas d’impact sur le système de radiodiffusion. Faut le faire!»
Ce contenu a été mis à jour le 04/28/2016 à 9:57 AM.