Un Québécois veut intenter une action collective contre Facebook

« Si la demande est autorisée, un juge devra établir si Facebook a commis une faute en hébergeant et en diffusant des publications jugées diffamatoires. Une requête qui n’a rien de « banal », analyse Pierre Trudel, chroniqueur et spécialiste du droit des technologies de l’information. On estime que Facebook doit vérifier le bien-fondé de chaque dénonciation, comme le fait une organisation de presse, illustre-t-il. Ce à quoi, selon lui, l’entreprise pourrait rétorquer que son rôle n’est pas de « déterminer qui a raison ou qui a tort ». Ou encore qu’il n’en a pas les moyens.

À sa connaissance, ce type de recours est inédit au Canada, contrairement à l’Europe où la question de savoir si un réseau social est responsable du contenu de ses plateformes a souvent été posée aux tribunaux. Et jusqu’ici, ils ont été très réticents à le reconnaître, dit-il. »

Ce contenu a été mis à jour le 07/24/2020 à 1:28 PM.